La situation épidémiologique préoccupante de l'Influenza Aviaire Hautement Pathogène en Europe et en France, tant dans le compartiment de la faune sauvage que dans celui de l'élevage, a amené le ministre de l'agriculture et de l'alimentation à relever le niveau de risque de "modéré" à "élevé" par arrêté ministériel du 4 novembre 2021, sur l'ensemble du territoire de Loire-Atlantique.


 La surveillance renforcée de la mortalité d’oiseaux sauvages est un outil majeur pour le suivi de la propagation de l’Influenza Aviaire. Cette veille sanitaire permet de prendre rapidement en compte l’apparition du virus sur un territoire et d’adapter au mieux les mesures de protection, notamment pour les acteurs de la filière avicole, dont le seul objectif est de stopper la propagation du virus.

Ainsi, pour rendre cette surveillance sanitaire opérationnelle, il est essentiel que chacun signale la découverte de cadavres d’oiseaux sauvages, à savoir :
  • Dès le 1er cadavre d’anatidés (cygnes, canards…), de laridés (goélands, mouettes…), de rallidés (foulques, râles…), d’échassiers et de rapaces.

  • En présence d’une mortalité groupée pour toutes les autres espèces d’oiseaux.

 A la découverte d’une mortalité d’oiseaux, contacter rapidement le service départemental de Loire-Atlantique de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) :
   • Par téléphone : 02-51-25-07-87
   • Par mail : sd44@ofb.gouv.fr

Pour éviter tout risque de propagation du virus, les cadavres ne doivent surtout pas être déplacés afin de permettre aux agents de l’OFB de mener leur enquête sur place. Malgré tout, ce virus ne présente aucun risque pour la santé humaine, n’étant très contagieux que pour les oiseaux.

Mesures dans les élevages de volailles et les basses-cours :

Renforcement des mesures de prévention dans les basses-cours :
Les volailles des élevages non-commerciaux doivent être confinées dans un bâtiment ou protégées par la pose de filets permettant d'empêcher tout contact entre les volailles et les oiseaux sauvages.

En cas de mortalité anormale, le détenteur contacte rapidement un vétérinaire qui jugera de la gravité de la situation et le lien éventuel avec la maladie de l'influenza aviaire.

 

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